Surexploitation

La surexploitation est un terme utilisé en Sciences de l'Environnement pour désigner une altération irréversible des ressources gérées resultant d'un prélèvement excessif.

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La surexploitation est un terme utilisé en Sciences de l'Environnement pour désigner une altération irréversible des ressources gérées resultant d'un prélèvement excessif.

Conséquences de la surexploitation

La surexploitation peut concerner tout ou partie de l'Environnement (les écosystèmes, les eaux souterraines, etc. ) et peut conduire à différentes conséquences dommageables :

Mesure de la surexploitation

Le concept d'empreinte écologique a été défini pour contribuer à traiter ce type de problème, mais ne peut l'aborder que sur ses aspects quantitatifs. La limite à partir de laquelle on peut dire qu'un milieu biologiquement productif est «surexploité» est fréquemment très difficile à définir ; Les uns utilisent des calculs n'envisageant que des seuils simplifiés (quelquefois d'irréversibilité) et pour une seule ressource à la fois. Ces calculs sont le plus souvent dérivés de calculs économiques (de type «rente d'Hotelling» très simplifiés et simplifiants. En effet, l'économiste Harold Hotelling a posé ses hypothèses pour la gestion optimale de ressources non renouvelables (à échelle humaine de temps), avec l'exemple d'un gisement minier : à quel rythme fallait-il l'optimiser pour maximiser la valeur actualisée de ses futurs profits : En l'exploitant trop vite, les prix du charbons risquent de diminuer, en attendant "trop" le propriétaire engrange moins d'argent, mais conserve une rente pour ses descendants ou ayant-droit. Hotelling faisait état d'un lien entre rythme d'extraction et évolution du prix de vente. Les économistes du développement durable tentent actuellement d'envisager ce type de calcul dans une approche plus systémique, voire écosystémique et par conséquent complexe, en incluant aussi les synergies avec d'autres ressources et effets en cascade ou "collatéraux". Mais dans le domaine des ressources renouvelables biologiques (Forêt par exemple), les inconnues déterminant la vitalité future de la forêt sont nombreuses.

Dans certains domaines, halieutique surtout, des scientifiques sont appelés à donner des avis qu'ils tentent d'étayer le mieux possible par des modèles, par exemple pour l'établissement de quotas de pêche.

Dans le domaine forestier, l'évaluation du seuil de «surexploitation» varie énormément selon qu'on ne s'intéresse qu'au cubage ou tonnage de bois extrait de la forêt, selon qu'on veuille la régénérer naturellement, ou au contraire par plantation industrielle (avec sous-solage, labour, engrais et pesticides quelquefois) ou selon qu'on envisage plus largement une exploitation autorisant aussi la pérénnisation voire la restauration de toutes les «fonctions» et tous les «services écologiques» que peut rendre la forêt, tout en cherchant à lui conserver une naturalité et biodiversité suffisante pour permettre sa résilience écologique face aux risques climatiques et sanitaires nouveaux.
Par exemple en France, certains (Rapport Bianco) estiment que la forêt française est sous-exploitée, là où d'autres trouvent qu'elle manque de réserves naturelles, de réseau de parcelles représentatives des différents types de forêts naturelles, de zones humides non exploitées, de parcelles de bois sénescents, riches en «très gros bois» et en bois mort, etc. Entre les environnementalistes et les sylviculteurs il y fréquemment des appréciations divergentes de seuil parfait, ou de seuils minimaux à préserver en matière de pourcentage d'une forêt mise en réserve ou en défend, gérée d'une manière proche de la nature (Prosilva), où les zones humides seraient conservées, ou sur le nombre ou pourcentages de très gros et/ou très vieux arbres qu'il faudrait conserver, ou sur le degré de naturalité à conserver aux boisements.. De même le sylviculteur et le chasseur n'ont ils pas forcément les mêmes souhaits en matière d'équilibre sylvocynégétique. La charte forestière, ou la démarche d'écocertification sont des lieux et moments de discussion ou différents acteurs peuvent confronter et négocier leurs points de vue, si ce n'est les accorder. Les outils scientifiques sont d'une aide précieuse, mais insuffisants pour trancher lorsqu'il s'agit de ressources vivantes et de biodiversité, tant ces questions sont complexes et les données scientifiques insuffisantes.

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