BIODEPTH
BIODEPTH est l'acronyme de : BIODiversity and Ecological Processes in Terrestrial Herbaceous ecosystems (biodiversité et processus écologiques dans les écosystèmes herbacés terrestres).
BIODEPTH est l'acronyme de : BIODiversity and Ecological Processes in Terrestrial Herbaceous ecosystems (biodiversité et processus écologiques dans les écosystèmes herbacés terrestres).
C'est le nom d'un programme européen conclu en 1999, qui a associé 34 scientifiques d'une douzaine d'équipes européennes pour mesurer expérimentalement et in situ, et de manière standardisée l'importance fonctionnelle de la biodiversité pour la productivité des prairies européennes.
L'étude a porté sur des parcelles expérimentales caractérisées par des climats et sols variés, dans huit pays d'Europe, de la Grèce à la Suède. Sur ces sites, l'impact de la perte de diversité en espèces végétales sur la productivité primaire a été simulée en plantant des communautés végétales plus ou moins riches.
Les résultats montrent une très nette corrélation entre la réduction du nombre d'espèces et la diminution de la biomasse aérienne. Le nombre d'espèces de plantes par parcelle, mais également leur appartenance à différents types (graminées, légumineuses fixatrices d'azote, herbes non fixatrices d'azote…) jouaient chacun un rôle majeur pour le bon fonctionnement et la productivité des écosystèmes.
Sur un site donné et pour un nombre d'espèces donné, les communautés possédant un moins grand nombre de groupes fonctionnels se montrent moins productives, certainement à cause de la complémentarité écologique des différentes espèces, mais également d'interactions positives entre elles.
Résultats
En novembre 1999, l'étude a conclu (dans la revue Science magazine) que la perte de biodiversité des prairies européennes engendrait bien une perte très importante de productivité végétale, ainsi qu'une diminution de la quantité d'énergie disponible pour le réseau trophique (pyramide alimentaire), en menaçant aussi la santé des écosystèmes prairiaux et en dépendant.
La préservation et la restauration de la biodiversité sont par conséquent utiles pour maintenir la productivité des prairies.
- La diminution de moitié du nombre d'espèces végétales a entraîné une baisse de productivité végétale d'environ 80 g par m2 en moyenne.
- La diversité n'est pas tout : les rendements sont encore meilleurs lorsque les plantes ont des caractéristiques fonctionnelles variées.
- La suppression d'un seul groupe fonctionnel produit une chute de productivité moyenne d'environ 100 g par m2.
- Ces résultats valent pour les huit types différents de prairies européennes testés par l'étude, ce qui laisse penser qu'ils sont extrapolables à l'échelle du continent (une étude nord américaine pilotée par David Tilman de 1982 à 1999 arrivait au même résultat)
Budget
Outre les moyens propres des laboratoires, la Communauté européenne a contribué à hauteur de 2 millions d'euros…
Référence
Résultat de l'étude sur le site du CNRS [1]
Voir aussi
Recherche sur Google Images : |
"Quelque 11 046 espèces menacées de ..." L'image ci-contre est extraite du site www.radio-canada.ca Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (246 x 74 - 2 ko - jpg)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) :Refaire la recherche |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 12/11/2008.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.