Centrale nucléaire de Saint-Laurent

La centrale nucléaire de Saint-Laurent se situe sur la commune de Saint-Laurent-Nouan dans le Loir-et-Cher en bord de Loire, entre Blois (28 km en amont) et Orléans (30 km en aval).

47°43′12″N 1°34′39″E / 47.72, 1.5775

La centrale
La centrale
La centrale sur la rive gauche de la Loire
La centrale sur la rive gauche de la Loire
Les tranches A1 et A2 à l'arrêt
Les tranches A1 et A2 à l'arrêt

La centrale nucléaire de Saint-Laurent se situe sur la commune de Saint-Laurent-Nouan dans le Loir-et-Cher en bord de Loire, entre Blois (28 km en amont) et Orléans (30 km en aval).

Les deux réacteurs nucléaires de la filière REP, en fonctionnement depuis 1983, sont d'une puissance unitaire de 900 MW, ils sont refroidis par l'eau de la Loire. Deux autres réacteurs nucléaires de la filière graphite-gaz (UNGG), respectivement mis en service en 1969 et 1971, sont définitivement arrêtés depuis 1990 et 1992.

À la centrale de Saint-Laurent, travaillent environ 670 personnes.

Incidents et accidents nucléaires

Le 17 octobre 1969, 50 kg d'uranium entrent en fusion lors d'une opération de chargement d'un réacteur graphite-gaz. La contamination aurait été limitée au site, mais aucune information n'a été révélée à la population. À l'époque, cet accident nucléaire de niveau 4 sur l'échelle INES a été qualifié d'incident par EDF.

Le 13 mars 1980, un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles de l'autre réacteur graphite-gaz. Gravement endommagé, le réacteur est indisponible pendant deux ans et demi environ. Cet accident nucléaire, porté au niveau 4 de l'échelle INES, est le plus grave jamais répertorié sur un réacteur en France.

Par la suite, une campagne de prélèvements de sédiments en Loire conduite par l'Institut de biogéochimie marine de l'École normale supérieure de Montrouge (Hauts-de-Seine) a établi la présence de traces de plutonium depuis Saint-Laurent jusqu'à l'estuaire, dont l'origine est à imputer soit à l'accident de 1980, soit à celui de 1969[1].

Le 12 janvier 1987, vers 9h30 le refroidissement d'un réacteur graphite-gaz n'est plus possible car la Loire est gelée. Le réacteur est arrêté en urgence, et son refroidissement est assuré in extremis par le réseau électrique de l'Ouest de la France, qui s'effondrera vers midi suite à une panne de la centrale thermique de Cordemais.

Risque sismique

Selon un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire datant d'octobre 2002, certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. [2]

Références

  1. Contrôle 137, novembre 2000 Les rejets des installations nucléaires ([pdf] Téléchargé le dossier page 77)
  2. Erreur de conception affectant la résistance au séisme de réservoirs d'eau de plusieurs réacteurs de 900 MWe - Autorité de sûreté nucléaire

Liens externes

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