Commissariat à l'énergie atomique

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est un organisme public de recherche scientifique français dans les domaines de l'énergie, de la défense, des technologies de l'information et de la santé, implanté sur neuf sites en France.

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Recherche scientifique française
Établissements de recherche

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est un organisme public de recherche scientifique français dans les domaines de l'énergie, de la défense, des technologies de l'information et de la santé, implanté sur neuf sites en France. Les principaux centres d'études sont à Saclay (Île-de-France), à Cadarache (Provence) ainsi qu'à Grenoble.

Le CEA est un établissement public industriel et commercial[1] (EPIC). Il a pour mission de développer les applications de l'énergie nucléaire dans les domaines scientifique, industriel, et de la défense nationale. Il emploie environ 15 000 salariés. Son budget annuel est de 3,3 milliards d'euros.

Organisation

Logo du CEA
Logo du CEA

Il est organisé en cinq grandes directions (par ordre décroissant d'effectifs)  :

Le CEA est l'actionnaire majoritaire d'Areva, société chapeautant Areva NC (ex-Cogema) et Areva NP (ex-Framatome).

Le CEA est aussi actionnaire de CEA Valorisation S. A. société spécialisée dans l'investissement en capital de pré-amorçage et dans la commercialisation de licences.

Historique

Le CEA est créé le 18 octobre 1945 par Charles de Gaulle avec à sa tête Frédéric Joliot-Curie (haut-commissaire à l'énergie atomique) et Raoul Dautry (administrateur général). Cet organisme est destiné à poursuivre des «recherches scientifiques et techniques en vue de l'utilisation de l'énergie nucléaire dans les domaines de la science, de l'industrie et de la défense nationale» (article premier du décret du 18 octobre 1945).

La pile Zoé, une pile atomique à eau lourde construite par l'équipe de Joliot-Curie au fort de Châtillon (Fontenay-aux-Roses) , diverge en 1948.

Joliot-Curie, qui est membre du parti communiste français, lance l'appel de Stockholm contre la bombe atomique. En avril 1950, il est révoqué de son poste de haut-commissaire par Georges Bidault. Francis Perrin le remplace.

Après le départ de Joliot-Curie, le CEA, jusque là dominé par les scientifiques et la recherche essentielle, se lance dans les applications militaires et civiles de l'énergie atomique. Même si le gouvernement n'a pas encore pris la décision de construire une bombe atomique, tout est mis en œuvre pour se doter des moyens de la construire.

En 1952, le centre d'études nucléaires de Saclay est ouvert sur un terrain de 271 hectares en plein plateau de Saclay.

À Marcoule, sont successivement construits les réacteurs G1 (1956), G2 (1959) et G3 (1960) de type Uranium Naturel-Graphite-Gaz (UNGG). Une usine pour extraire le plutonium du combustible usagé est aussi construite. Grâce à ces installations, la France peut réaliser son premier essai nucléaire dans le Sahara en 1960, uniquement deux ans après que la décision officielle a été prise.

À Pierrelatte, une usine d'enrichissement de l'uranium à usage militaire est construite.

À Chinon, le CEA et EDF participent à la construction des réacteurs EDF 1 (1962,68 MW), EDF 2 (1965,200 MW) et EDF 3 (1967,500 MW) de type UNGG.

La guerre des filières oppose le CEA et EDF : le premier est partisan de la filière française Uranium Naturel Graphite Gaz alors que le second défend la filière des réacteurs à eau pressurisée (Pressurised Water Reactor) d'origine américaine. En décembre 1969, le gouvernement tranche en faveur d'EDF et décide la construction d'une centrale à eau pressurisée à Fessenheim.

En 1973, la première centrale prototype réacteur nucléaire à neutrons rapides ainsi qu'à caloporteur sodium Phénix est mise en service à Marcoule.

En 1976, le gouvernement français passe commande de Superphénix.

En 1985, la centrale nucléaire de Brennilis, prototype modéré par l'eau lourde, est arrêtée définitivement.

En 1997, le gouvernement français annonce que Superphénix sera abandonné.

En 2001, la filiale CEA Industries fusionne avec Framatome et la Cogema pour former un nouveau groupe dénommé Areva.

En 2007, le CEA fusionne avec le Genoscope pour former un nouvel institut dénommé Institut de Génomique.

Hauts-commissaires

Administrateurs généraux

Bibliographie

Les centres de recherche du CEA

Applications civiles

Applications militaires

Exemples d'activités

Participation aux pôles de compétitivité

Le CEA est impliqué dans[2] :

Par ailleurs, le Commissariat à l'énergie atomique est signataire du Pacte PME.

Ingénierie informatique

Le CEA a une activité importante d'ingénierie informatique pour la gestion des ressources numériques. Il s'agit d'une activité traditionnelle (CISI) destinée à apporter la puissance de calcul nécessaire aux études et recherches. La DAM dispose actuellement du centre de calcul le plus puissant d'Europe.

Le CEA archive les projets réalisés sous forme numérique. Cette capitalisation des connaissances (on parle plutôt désormais de gestion des connaissances) a pour objectif une réutilisation de l'expérience acquise, sur les différentes filières de réacteurs nucléaires (réacteurs à neutrons rapides,... ).

Le CEA participe à l'association ARISTOTE sur les technologies de l'information et de la communication, avec le CNES, le CNRS, EDF R&D, l'Ecole polytechnique, l'IFP, l'IFREMER, l'INRETS, l'INRIA, l'INSEAD, l'INSERM, Météo-France, l'ONERA.

Le CEA participe avec le CNES et la Bibliothèque nationale de France à des réflexions sur la pérennisation et la communication de l'information numérique (voir OAIS).

Le CEA développe aussi un Wiki[3].

Notes et références

  1. en réalité le CEA est un établissement de recherche à caractère scientifique, technique et industriel, constituant à lui seul une catégorie différente d'établissement public de l'État et relevant de la classification EPIC. Son statut est fixé par l'Ordonnance 2004-545 du 11 juin 2004, abrogeant et remplaçant l'Ordonnance constitutive du 18 octobre 1945.
  2. Les 14 pôles de compétitivité dans lesquels le CEA est impliqué, site officiel du CEA
  3. Wiki de l'association ARISTOTE, Didier Courtaud

Voir aussi

Liens externes


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