Mâchefer

Le mâchefer est le résidu solide de la combustion du charbon ou du coke dans les fours industriels ou bien encore de celle des déchets urbains dans les usines d'incinération.

Définitions :

  • Résidu résultant de la combustion. (source : fnh)

Le mâchefer est le résidu solide de la combustion du charbon ou du coke dans les fours industriels ou bien encore de celle des déchets urbains dans les usines d'incinération.

Le mâchefer est un déchet industriel spécial ou d'incinération qui peut être source de pollution lorsqu'il est en contact avec l'eau. Il a été néanmoins souvent utilisé pour les terrassements de chantiers publics et privés, ici en fond de couche routière.
Le mâchefer est un déchet industriel spécial ou d'incinération qui peut être source de pollution lorsqu'il est en contact avec l'eau. Il a été néanmoins fréquemment utilisé pour les terrassements de chantiers publics et privés, ici en fond de couche routière.

Usages

Bien que potentiellement source de pollution (par les métaux lourds surtout, mais quelquefois aussi par des dioxines, furanes ou autres polluants), il est fréquemment réutilisé par les travaux publics comme remblai de tranchée ou sous-couche de chaussée en substitution de matériaux plus nobles, tels que le sable.

Risques

Les mâchefers issus du traitement des déchets sont plus ou moins pollués et doivent être recyclés avec précaution. Jusque dans les années 1990, il était d'usage, dans les usines d'incinération d'ordures ménagères, d'incorporer les suies produites par le filtrage des fumées dans les mâchefers. Ceux-ci bénéficiaient ainsi des qualités de liant hydraulique des suies (effet de prise comparable à celui du ciment). L'arrêté du 25 janvier 1991 relatif aux installations d'incinération de résidus urbains (point 2. de l'article 14 de l'annexe [1]de l'arrêté) interdit que les suies soient désormais mélangées aux mâchefers.

Législations

En France, c'est la circulaire du ministère de l'environnement du 9 mai 1994[2] qui détermine désormais les différentes catégories de mâchefers et leur aptitude à réutilisation. On prend en compte la teneur en imbrûlés et le risque de transfert des polluants internes par dissolution (phénomène de lixiviation).

En zone dite "vulnérable" (aux inondations surtout), dans les réserves naturelles l'utilisation de mâchefers ou cendres d'incinération peut-être interdite.

Voir aussi

Référence

  1. Arrêté ministériel du 25 janvier 1991
  2. Circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l'élimination des mâchefers d'incinération des résidus urbains

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"... d'incinération. Le mâchefer ..."

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