Convention sur la diversité biologique

La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité mondial qui fut adopté lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.

Définitions :

  • accord mondial visant tous les éléments de la diversité biologique : les ressources génétiques, les espèces et les écosystèmes.... (source : ccfm)
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La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité mondial qui fut adopté lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. La Convention a trois buts principaux :

  1. la conservation de la diversité biologique (ou biodiversité)  ;
  2. une utilisation durable de ses éléments ; et
  3. un partage juste et équitable des bénéfices des ressources génétiques.

Autrement dit, son objectif est de développer des stratégies nationales pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique. Il est reconnu comme le document clé concernant le développement durable.

Il fut ouvert aux signatures le 5 juin 1992 et entra en effet le 29 décembre 1993. La CDB est signée en décembre 1993 par 168 pays. [1]

Texte de la convention sur la diversité biologique

Ce texte qui a valeur de traité (pour les pays qui l'ont ratifié) n'a cependant pas encore énormément de portée contraignante. Ce long texte (+- 85 pages) présente un rappel d'utilisation des termes dans son article 2. et introduit le principe de précaution.

À propos de la convention

La convention reconnait pour la première fois en droit mondial que la conservation de la diversité biologique est une préoccupation commune à la totalité de l'humanité et est consubstantiel du processus de développement. L'accord couvre la totalité des écosystèmes, des espèces et des ressources génétiques. Elle relie les efforts traditionnels de conservation aux objectifs économiques utilisant de façon durable les ressources biologiques. Lors de la réunion de Buenos Aires, en 1996, l'accent sera même mis sur les savoirs locaux. Des acteurs essentiels, comme les communautés locales et les populations autochtones, doivent être pris en compte par les Etats, qui gardent leur souveraineté sur la biodiversité de leurs territoires qu'ils se doivent de protéger. [2] Elle établit les principes pour le partage juste et équitable des bénéfices provenant de l'utilisation des ressources génétiques, surtout celles destinées pour l'utilisation commerciale. Elle couvre aussi le domaine de la biotechnologie à travers son protocole de Carthagène sur la biosécurité, abordant les questions de développement technologique, des partages des avantages et de biosécurité. Avant tout, la convention est juridiquement obligatoire; les pays y adhérant sont contraints à appliquer ses dispositions.

La convention rappelle aux décideurs que les ressources naturelles ne sont pas infinies et préconise une utilisation durable de celles-ci. Tandis que les efforts antérieurs de conservation visaient la protection de certaines espèces et certains habitats, la convention reconnaît que les écosystèmes, les espèces et les gènes doivent être utilisés au profit de l'humanité. Toutefois, ceci devrait être fait de façon ainsi qu'à un rythme qui ne provoque pas un déclin à long terme de la diversité biologique.

Signataires

189 - Afghanistan, Albanie, Algérie, Allemagne, Angola, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Biélorussie, Belgique, Belize, Bénin, Bhoutan, Bolivie, Botswana, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Chili, République populaire de Chine, Colombie, Comores, République démocratique du Congo, République du Congo, Iles Cook, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Chypre, République tchèque, Danemark, Djibouti, Dominique, République dominicaine, Equateur, Égypte, Espagne, Le Salvador, Guinée équatoriale, Érythrée, Estonie, Éthiopie, Union européenne, Fidji, Finlande, France, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Grenade, Guatemala, Guinée, Guinée-Bissau, Guyana, Haïti, Honduras, Hongrie, Islande, Inde, Indonésie, Iran, Irlande, Israël, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kiribati, Corée du Nord, Corée du Sud, Koweït, Kyrgyzstan, Laos, Lettonie, Liban, Lesotho, Libéria, Libye, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Madagascar, Malawi, Malaisie, Maldives, Mali, Malte, Iles Marshall, Mauritanie, Maurice, Mexique, Micronésie, Moldavie, Monaco, Mongolie, Monténégro, Maroc, Mozambique, Myanmar, Namibie, Nauru, Népal, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Niger, Nigeria, Niue, Norvège, Oman, Pakistan, Palau, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, Roumanie, Russie, Rwanda, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint Vincent et les Grenadines, Samoa, Saint-Marin, Sao Tomé-et-Principe, Arabie saoudite, Sénégal, Serbie, Seychelles, Sierra Leone, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Îles Salomon, Afrique du Sud, Sri Lanka, Soudan, Suriname, Swaziland, Suède, Suisse, Syrie, Tadjikistan, Tanzanie, Thaïlande, Togo, Tonga, Trinidad et Tobago, Tunisie, Turquie, Turkménistan, Tuvalu, Ouganda, Ukraine, Émirats arabes unis, Royaume-Uni, Uruguay, Ouzbékistan, Vanuatu, Venezuela, Viêt Nam, Yémen, Zambie, Zimbabwe

Pays qui a signé le traité mais ne l'a pas encore ratifié - États-Unis[3].

Mise en œuvre nationale

De nombreux pays signataires ont établi des plans d'action en faveur de la biodiversité pour mettre en œuvre la convention. Le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande ou la Tanzanie ont, par exemple, élaboré des réponses pour conserver certaines espèces et des habitats spécifiques.

Voir aussi

Références

  1. L'or vert des chamans, objet de toutes les convoitises Le Temps 30 août 2007
  2. La convention sur la diversité biologique : les savoirs locaux au cœur des débats internationaux, B. Roussel, Synthèse, n° 02,2003, Institut du développement durable et des relations mondiales. [1]
  3. Les États-Unis ne l'ont pas ratifié car selon eux le traitement des droits de propriété intellectuelle ne leur satisfaisait pas. L'or vert des chamans, objet de toutes les convoitises Le Temps 30 août 2007

Liens externes

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